Anna Hutsol - Fondatrice des Femen
Anna Hutsol : “Les Femen ont montré la voie” de Maïdan, pour lire l'interview réalisée avec Jérémy Maccaud ça se passe sur Narominded.com.
[gallery orderby="rand"]
Kiev - Place Maidan
Voici l'introduction de l'article de Jérémy Maccaud dans Le Nouvel Observateur, ainsi qu'une série de photos place Maidan à Kiev.
"De l’extérieur, Maïdan a, en ce début de semaine, des airs de Disneyland. Ils sont plusieurs, déguisés en Mickey ou en Ours, à alpaguer les passants, dans l’espoir de grappiller quelques grivna contre une photo. Pendant que certains font des selfies avec leurs téléphones portables au milieu des tentes des manifestants, à l’intérieur, on se prépare au pire. "Quelque chose va se passer. On ne sait pas encore quoi, mais on se prépare." Au centre de communication du Maïdan, on ne cache pas sa nervosité. Une menace, encore invisible, semble toute proche."
Mentao Refugee Camp - Burkina Faso
Mali, Fleuve Niger - De Mopti à Tombouctou
L'ethnie Bozo est un peuple semi-nomade Mandingue vivant principalement au Mali et au Niger, le long du fleuve Niger et de son affluent le Bani. Avant tout pêcheurs, ils sont considérés comme « les maîtres du fleuve ». Ce sont eux qui opèrent une grande partie des pirogues ou pinasses au Mali.La remontée du fleuve Niger entre Mopti et Tombouctou sur une pirogue collective prend 3 jours et 3 nuits au mois de mars. Le niveau du fleuve Niger est bas et la pirogue s'ensable fréquemment. Pour la désensabler, les opérateurs de la pirogue descendent du bateau et sondent le fond avec de grands batons, cela peut prendre des heures.Sur ce trajet comme certainement sur beaucoup d'autres, femmes et enfants sont installés à l'arrière près du moteur. Les hommes eux sont positionnés à l'avant de la pirogue, plus confortable.Les pirogues sont utilisées comme transports publics par les populations vivant dans des villages au bord du fleuve, où les bus publics ne se rendent pas. Elles sont également chargées à ras bord de sacs de mil ou de riz. Les transporteurs rentabilisent ainsi au maximum chaque déplacement.Accédez à toutes les photos à cette adresse : cliquez ici.
Les Récupérateurs de Doumanzana - Bamako, Mali
Au coeur de Bamako, la décharge publique de Doumanzana recueille les déchets des quartiers voisins du marché de Konatébougou.Pour 1500 CFA par mois (2,3 Euros), les travailleurs du groupement d’intérêt économique (GIE) collectent les déchets du quartier. Ainsi chaque jour la seule décharge officielle de Bamako reçoit 11 000 m3 de déchets.Sur l’immense montagne de déchets qui émerge de l’enclos, vivent de nos jours en permanence, 667 personnes, tous sexes confondus, âgées de 8 à 82 ans. Elles s’abritent sous des hangars et des huttes de fortune dont les matériaux sont issus entièrement des objets de récupération sur la décharge. On les appelle les récupérateurs. Leur revenu est estimé à 100 CFA par jour (0,30 cts €).