Pourquoi 90% des photographes n’ont jamais trouvé leur vraie voix artistique (et comment y remédier en 3 heures)
Votre travail est techniquement bon… mais personne ne s’en souvient
Vous avez investi des milliers d’euros dans votre matériel. Vous avez perfectionné votre composition, votre exposition, votre maîtrise des couleurs.
Et pourtant…
💀 Vos images manquent d’impact.
💀 Elles ressemblent à celles de milliers d’autres photographes.
💀 Elles ne racontent rien de fort.
Vous regardez les travaux des grands photographes et vous vous demandez :
🔥 Pourquoi leurs images vous obsèdent alors que les vôtres sont oubliées en quelques secondes ?
🔥 Pourquoi eux ont un style immédiatement reconnaissable… et pas vous ?
🚨 La vérité brutale : Vous êtes peut-être un bon technicien, mais pas encore un vrai auteur.
Le piège fatal qui enferme 90% des photographes
La plupart des photographes passent des années à perfectionner leur technique.
Ils s’obsèdent sur la netteté, le bokeh, la colorimétrie…
Mais ils oublient l’essentiel : la narration et la vision artistique.
Résultat ?
Ils produisent des photos belles, mais vides de sens.
❌ Leur travail ne suscite aucune émotion forte.
❌ Leur portfolio n’a pas d’identité claire.
❌ Ils n’ont pas de signature reconnaissable.
Pendant ce temps, les photographes les plus respectés ne suivent pas du tout cette approche.
Ils savent qu’une image forte ne se mesure pas à sa perfection technique.
Elle se mesure à l’impact qu’elle provoque sur celui qui la regarde.
La solution ? Oubliez la technique. Apprenez à voir.
La bonne nouvelle, c’est que retrouver votre vraie voix photographique est plus simple que vous ne le pensez.
Cela ne nécessite aucun nouveau matériel.
Aucune nouvelle compétence technique.
Aucun effort douloureux.
La clé, c’est d’apprendre à analyser vos propres images et à comprendre ce qu’elles révèlent de votre regard.
Et c’est exactement ce que vous apprendrez dans l’atelier "Trouvez votre voix".
L’atelier qui a déjà transformé des dizaines de photographes
Prenez Thomas, 36 ans, photographe de rue.
Il avait un excellent œil, mais il ne savait pas structurer un projet.
"J’avais des centaines d’images, mais aucune cohérence.
Impossible de raconter quelque chose avec mes séries.
Après cet atelier, j’ai appris à donner du sens à mon travail.
J’ai enfin compris comment assembler des images pour raconter une histoire forte."
Ou encore Marion, 40 ans, portraitiste, qui se sentait prisonnière d’un style sans âme.
"Je reproduisais toujours les mêmes schémas.
J’étais trop influencée par ce que je voyais sur Instagram.
Cet atelier m’a appris à déconstruire mes automatismes et à reconnecter avec mon propre regard.
Aujourd’hui, mes images sont plus personnelles… et je me sens enfin alignée avec mon travail."
Ce que vous allez apprendre dans cet atelier
En 3 heures d’atelier, vous allez découvrir une nouvelle manière de photographier.
💡 Au programme :
✔️ Comprendre et analyser une image : Apprenez à voir ce qui fonctionne (et ce qui ne fonctionne pas) dans vos photos.
✔️ Construire des images fortes et intentionnelles : Développez une composition qui sert votre message.
✔️ Jouer avec la symbolique et l’émotion : Donnez une dimension nouvelle à votre travail.
✔️ Sélectionner et éditer vos images avec exigence : Affinez votre regard et apprenez à ne garder que l’essentiel.
✔️ Raconter une histoire avec vos images : Structurez une série pour captiver votre audience.
En une matinée, vous développerez une approche radicalement différente de votre photographie.
Un nouvel atelier – Places limitées
C’est la première fois que je propose l’atelier "Trouvez votre voix", ce sont des enseignements qui sont trop rarement expliqués dans des ateliers trop techniques.
Il offre un raccourci unique pour révéler votre vraie identité photographique.
🚨 Si vous lisez cette page, il reste peut-être encore une place pour vous.
🎟️ Réservez maintenant avant qu’il ne soit trop tard.
La peur est un bon signe
Place des abbesses, septembre 2008. Je m’en souviens comme si c’était hier, la peur m’a tellement marquée que je n’ai pas besoin de voir la photo pour sentir l’adrénaline monter. C’est pourtant la plus simple ou la plus idiote des anecdotes. Pour la première fois de ma vie, je m’apprêtais à demander à un jeune homme bien plus grand que moi si je pouvais le prendre en photo.
Je ne sais pas bien pourquoi je lui ai demandé à lui, spécifiquement. Il est peut-être juste passé au moment où j’ai pris mon courage à deux mains. Peut être que je le trouvais élégant ou original, peut-être avait-il un visage amical et une démarche pas trop pressée.
Il s’est arrêté, s’est retourné, a souri en répondant un simple : “si tu veux”. Dans mon souvenir, il aurait presque haussé les épaules. J’ai fait la première photo qui m’est passée devant les yeux, le coeur à cent mille. Je suis reparti surpris par tant de facilité, souriant à ce qui s’ouvrait maintenant devant moi.
Treize ans plus tard, après quelques centaines de milliers de photos, régulièrement dans la rue ou un lieu public, je peux vous dire que cette peur initiale est toujours là. Elle est amoindrie, elle est apprivoisée, je sais comment la surmonter, mais elle est toujours là. Cette peur est celle qui me souffle à l’oreille les mauvaises excuses pour ne pas aller faire ces photos : “je ne veux pas les déranger, je ne voudrais pas être vu, cette photo ne vaut pas le coup”. Je pourrais en citer deux cents autres, on trouve toujours des raisons de ne pas y aller, c’est toujours la peur qui nous freine.
C’est certainement une question de personnalité, je connais des photographes qui n’ont aucune peur apparente, ou qui se foutent éperdumment de comment les autres pourraient réagir. Pour moi, la photographie est un moyen de m’ouvrir sur les autres. Je parle, j’explique, je commente la scène, je pose des questions. Racontez-moi votre histoire, si vous avez le temps je l’aurai toujours pour vous.
Après avoir initié à la photographie de rue des centaines de photographes en voyage, dans les rues de New York, de Sienne ou de Paris, je sais que cette peur est toujours présente. La peur est le principal objet de mon travail de formateur pour les débutants en photographie de rue, quelle que soit la personnalité qu’ils adoptent une fois cette difficulté initiale franchie.
Il y a quelques semaines, au début du second jour de ma formation à Paris, j’identifiais Maria, une participante qui n’avait pas réussi à surmonter sa peur sur la première journée. Ses photos de la veille en étaient de faciles témoins. Je lui proposais de l’accompagner lors du d’ébut de notre marche, rue des petits carreaux, pour lui montrer la méthode et l’inciter à procéder elle-même juste après. Je cherchais à la débloquer, je n’ai pas été déçu.
La méthode lorsque l’on débute est toujours la même : demandez la permission de faire un portrait. Quand vous aurez demandé dix fois la permission, vous serez plus à l’aise pour passer à l’étape suivante : faire la photo PUIS demander la permission de garder la photo.
Je m’exécutais donc, Maria juste à mes côtés, je cherchais un personnage qui m’intéresse assez pour lui demander une photo. Avec l’expérience, j’ai appris à toujours aller vers celui ou celle qui me fait le plus peur. Non pas parce que la personne est menaçante, je cherche en réalité à écouter ma peur, parce qu’elle est toujours un signe.
La peur est le signe que j’ai vu une photo intéressante, que j’ai vu un personnage qui m’intrigue, pour des raisons que je n’ai même pas besoin d’analyser. J’ai peur de faire la photo justement parce que je sens qu’il y a une bonne photo à faire. Si je n’ai pas peur d’y aller, et bien c’est que je peux passer mon chemin et que le sujet ou la scène ne m’intéresse pas. Le monsieur d’un certain âge en train de boire un whisky en terrasse de la rue Montorgueil a été charmant, et je crois bien que la photo n’est pas mauvaise du tout.
La réaction de Maria a été foudroyante. Elle a commencé par aborder un couple d’américains qui lui ont signifié qu’elle pouvait photographier si elle ne les interrompait pas dans leur conversation. Une heure plus tard, je retournais chercher Maria tous les 1/4 d’heure pour qu’elle rattrape le groupe. Elle donnait ses coordonées à une jeune femme pour aller photographier un événement ou prenait le téléphone d’un basketteur dont elle avait mitraillé le match. Maria était débloquée et partait en souriant à l’aventure, quand quelques heures plus tôt elle n’osait pas lever la tête de l’appareil pour parler à des inconnus.
C’est aussi simple que ça. Une fois apprivoisée, la peur devient le signal qu’une photo qui m’intéresse se cache quelque part par là. À chaque fois que je cède à la peur, en réalité je manque une occasion d’avoir une excellente photo. Présentée ainsi, la peur est ma meilleur alliée en photographie de rue.
La peur est un bon signe.
Prochain atelier à Paris : 16-17 Avril 2022
Mon nom est Personne - Parisiens, Juin 2021 - Photo Genaro Bardy
Mon nom est Personne - Parisiens, Juin 2021 - Photo Genaro Bardy
Mon nom est Personne - Parisiens, Juin 2021 - Photo Genaro Bardy
Mon nom est Personne - Parisiens, Juin 2021 - Photo Genaro Bardy
Cinéma et Photographie - En direct le 17 décembre 2020
Je reprends La Petite Fabrique de Photographie, ma petite émission sur la photographie produite depuis mon bureau :) Je compte en proposer plusieurs épisodes, mais je n'aurai probablement pas le temps d'en produire avant le mois de Janvier. Je vous tiens au courant pour la suite, d'ici là voici la bande-annonce pour cet épisode spécial Cinéma qui aura lieu le 17 décembre 2020 à 19 heures, heure Française, sur ma page Facebook : facebook.com/genaro.bardy.photographer
La Petite Fabrique de Photographies - Avec Grégory Gerault
Nouvel épisode de La Petite Fabrique de Photographies, la série d'ateliers en direct sur mon groupe Facebook. Cette fois ci je reçois Grégory Gerault, Photographe de Voyage de l'agence Hémis. Il mène également de nombreux voyages photos avec Photographes du Monde.
Suivez le travail de Grégory Gerault sur son site ou Instagram.
La Petite Fabrique de Photographies - Avec Régis Defurnaux
1er invité de La Petite Fabrique de Photographie : Régis Defurnaux. Suivez son travail sur son site ou Instagram.
Progresser en Photographie de Rue
Voici le replay de l'atelier en direct qui a eu le plus de succès sur mon groupe Facebook jusqu'à présent. J'y parle de photographie de rue, avec notamment des photos d'Ernst Haas, Mary Ellen Mark, Helen Levitt, Inge Morath et Sergio Larrain.
Les exercices proposés à la fin seront commentés jeudi 27 août à 20h, toujours sur ce groupe Facebook.
Enfin, si cela vous a plu, sachez que cet atelier est tout à fait cohérent avec le programme de formation L'Étincelle. La deuxième session commence le 1er septembre, et vous pouvez en savoir plus par ici : L'Étincelle.
Petits Bouts de Paris en Noir et Blanc - Photographie de Rue
La photographie de rue me manque quand je ne peux pas la pratiquer régulièrement. J'ai toujours un boitier avec moi, mais la photographie de rue prend du temps, de la patience et de la recherche pour trouver son style.J'ai commencé l'album Petits Bouts de Paris sur Facebook il y a 4 ans déjà, comme un objet de recherche avant tout. J'y publiais des petits instants au fur et à mesure de mes déplacements dans Paris, le plus souvent quand je décidais de photographier sur une journée entière. Vous y retrouverez une série de reflets, de mains, les photos de Paris en Noir et Blanc, ou tout ce que je peux aimer de Paris.L'école de la photographie de rue est la plus simple, les sujets se trouvent juste en bas de chez vous. Et je retombais hier soir sur le stage photo à Paris pour Photographes du Monde en mars dernier. Je n'avais jamais pris le temps de derusher mes photos, il est temps de les ajouter.Pendant les stages photo à Paris, j'essaye d'enseigner mes petites techniques de compositions en photographie de rue, notamment le besoin de s'approcher de son sujet. C'est la partie la plus difficile pour ceux qui y participent : avancer de 3 ou 5 pas vers son sujet, éviter de se cacher derrière son boitier ou un téléobjectif.Voici donc ma série réalisée pendant ce beau week-end de printemps.